Beneficial effects of an intradialytic cycling training program in patients with end-stage kidney disease

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Bibliographische Detailangaben
Deutscher übersetzter Titel:Positive Auswirkungen eines intradialytischen Radtrainingsprogramms bei Patienten mit Nierenerkrankungen im Endstadium
Autor:Groussard, Carole; Rouchon-Isnard, Myriam; Coutard, Céline; Romain, Fanny; Lemoine-Morel, Sophie; Martin, Brice; Pereira, Bruno; Boisseau, Nathalie
Erschienen in:Applied physiology, nutrition, and metabolism
Veröffentlicht:40 (2015), 6, S. 550-556, Lit.
Format: Literatur (SPOLIT)
Publikationstyp: Zeitschriftenartikel
Medienart: Elektronische Ressource (online) Gedruckte Ressource
Sprache:Englisch
ISSN:1715-5312, 1715-5320
DOI:10.1139/apnm-2014-0357
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Erfassungsnummer:PU202402001387
Quelle:BISp

Abstract des Autors

In chronic kidney disease (CKD), oxidative stress (OS) plays a central role in the development of cardiovascular diseases. This pilot program aimed to determine whether an intradialytic aerobic cycling training protocol, by increasing physical fitness, could reduce OS and improve other CKD-related disorders such as altered body composition and lipid profile. Eighteen hemodialysis patients were randomly assigned to either an intradialytic training (cycling: 30 min, 55%–60% peak power, 3 days/week) group (EX; n = 8) or a control group (CON; n = 10) for 3 months. Body composition (from dual-energy X-ray absorptiometry), physical fitness (peak oxygen uptake and the 6-minute walk test (6MWT)), lipid profile (triglycerides (TG), total cholesterol, high-density lipoprotein, and low-density lipoprotein (LDL)), and pro/antioxidant status (15-F2α-isoprostanes (F2-IsoP) and oxidized LDL in plasma; superoxide dismutase, glutathione peroxidase, and reduced/oxidized glutathione in erythrocytes) were determined at baseline and 3 months later. The intradialytic training protocol did not modify body composition but had significant effects on physical fitness, lipid profile, and pro/antioxidant status. Indeed, at 3 months: (i) performance on the 6MWT was increased in EX (+23.4%, p < 0.001) but did not change in CON, (ii) plasma TG were reduced in EX (–23%, p < 0.03) but were not modified in CON, and (iii) plasma F2-IsoP concentrations were lower in EX than in CON (–35.7%, p = 0.02). In conclusion, our results show that 30 min of intradialytic training, 3 times per week for 3 months, are enough to exert beneficial effects on the most sensitive and reliable marker of lipid peroxidation (IsoP) while improving CKD-associated disorders (lipid profile and physical fitness). Intradialytic aerobic cycling training represents a useful and easy strategy to reduce CKD-associated disorders. These results need to be confirmed with a larger randomized study.

Abstract des Autors

Chez les patients souffrant d’insuffisance rénale chronique terminale (« CKD »), le stress oxydatif (« OS ») joue un rôle central dans le développement des maladies cardiovasculaires. Cette étude pilote se propose de tester l’hypothèse selon laquelle un protocole d’entraînement aérobie intradialytique sur bicyclette ergométrique, en améliorant la condition physique permet de diminuer le OS et les désordres associés à la pathologie (composition corporelle et profil lipidique). 18 patients hémodialysés ont été répartis aléatoirement dans deux groupes : un groupe entraîné (« EX »; n = 8) pendant la dialyse (bicyclette ergométrique : 30 min, 55–60 % de la puissance pic, 3 jours/semaine) ou dans un groupe de contrôle (« CON »; n = 10), et ce, pendant 3 mois. Nous avons mesuré au début de l’intervention et 3 mois plus tard, la composition corporelle (absorptiométrie à rayons X en double énergie), la condition physique (consommation maximale d’oxygène et test de marche de 6 min (« 6MWT »)), le profil lipidique (triglycéride (« TG »), cholestérol total, lipoprotéine de haute densité, lipoprotéine de faible densité (« LDL »)) et le statut pro/antioxydant (dans le plasma :15-F2-isoprostanes (« F2-IsoP ») et LDL oxydées; dans les érythrocytes : l’activité de la superoxyde dismutase et de la glutathion peroxydase, le rapport glutathion réduit/glutathion oxydé). Le protocole d’entraînement intradialytique ne modifie pas la composition corporelle, mais améliore la condition physique, le profil lipidique et le statut pro/antioxydant. En effet, après 3 mois, nous observons : (i) une amélioration de la performance au 6MWT dans le groupe EX (+23,4 %, p < 0,001), sans amélioration dans le groupe CON, (ii) une diminution des TG plasmatiques dans le groupe EX (–23 %, p < 0,03), sans amélioration dans le groupe CON et (iii) une plus faible concentration des F2-IsoP plasmatiques dans le groupe EX comparé au groupe CON (–35,7 %, p = 0,02) après 3 mois. Pour conclure, nos résultats démontrent que 30 min d’entraînement intradialytique, 3 fois par semaine pendant 3 mois suffisent à exercer des effets bénéfiques notamment sur le marqueur le plus sensible et fiable de la peroxydation lipidique (IsoP) tout en luttant contre certains désordres associés à la pathologie (amélioration du profil lipidique et de la condition physique). De plus, notre étude illustre la faisabilité d’un programme de pédalage pendant les séances de dialyse et souligne que l’activité physique devrait faire partie intégrante de la prise en charge du patient hémodialysé. Ces résultats doivent être confirmés par d’autres études randomisées à grande échelle. [Traduit par la Rédaction]