Abstract des Autors

Severe hypoxia has been indicated to cause acute changes in appetite-related hormones, which attenuate perceived appetite. However, the effects of moderate hypoxia on appetite-related hormonal regulation and perceived appetite have not been elucidated. Therefore, we examined the effects of moderate hypoxia on appetite-related hormonal regulation and perceived appetite. Eight healthy males (21.0 ± 0.6 years; 173 ± 2.3 cm; 70.6 ± 5.0 kg; 23.4 ± 1.1 kg/m2) completed two experimental trials on separate days: a rest trial in normoxia (FiO2 = 20.9%) and a rest trial in hypoxia (FiO2 = 15.0%). The experimental trials were performed over 7 h in an environmental chamber. Blood samples and scores of subjective appetite were collected over 7 h. Standard meals were provided 1 h (745 kcal) and 4 h (731 kcal) after initiating exposure to hypoxia or normoxia within the chamber. Although each meal significantly reduced plasma active ghrelin concentrations (P < 0.05), the response did not differ significantly between the trials over 7 h. No significant differences in the area under the curves for plasma active ghrelin concentrations over 7 h were observed between the two trials. No significant differences were observed in glucagon-like peptide 1 or leptin concentrations over 7 h between the trials. The subjective feeling of hunger and fullness acutely changed in response to meal ingestions. However, these responses were not affected by exposure to moderate hypoxia. In conclusion, 7 h of exposure to moderate hypoxia did not change appetite-related hormonal responses or perceived appetite in healthy males.

Abstract des Autors

Une hypoxie grave causerait, selon des études, des modifications à court terme des hormones liées à l’appétit lesquelles atténuent la sensation de faim. Toutefois, les effets d’une hypoxie modérée sur la régulation des hormones liées à l’appétit et la sensation de faim ne sont pas bien établis. Nous examinons donc les effets d’une hypoxie modérée sur la régulation des hormones liées à l’appétit et la sensation de faim. Huit hommes en bonne santé (21,0 ± 0,6 ans; 173 ± 2,3 cm, 70,6 ± 5,0 kg; 23,4 ± 1,1 kg/m2) participent à deux essais expérimentaux en deux jours distincts : un essai au repos dans la condition de normoxie (FiO2 = 20,9 %) et un essai au repos dans la condition d’hypoxie (FiO2 = 15,0 %). On effectue les essais expérimentaux sur une période de 7 h dans une enceinte environnementale. On prélève des échantillons de sang et on note la sensation de faim durant 7 h. On présente des repas standards 1 h (745 kcal) et 4 h (731 kcal) après le début de l’exposition à la condition de normoxie ou d’hypoxie dans l’enceinte. Même si chaque repas suscite une diminution significative de la concentration plasmatique de ghréline active (P < 0,05), on n’observe pas de différence significative entre les deux essais sur une période de 7 h. Durant cette période, on n’enregistre entre les deux essais aucune différence significative de surface sous la courbe de concentration plasmatique de ghréline active. On n’observe aussi dans les deux essais aucune différence significative de concentration de GLP-1 (glucagon-like peptide 1) et de leptine. La sensation de faim et de satiété varie à court terme à la suite d’un apport alimentaire. Toutefois, ces réponses ne sont pas modifiées par l’exposition à une hypoxie modérée. En conclusion, sept heures d’exposition à une hypoxie modérée ne modifient pas les réponses des hormones liées à l’appétit et la sensation de faim chez des hommes en bonne santé. [Traduit par la Rédaction]