Abstract des Autors

Physical activity has been known to deter inflammatory process; yet, the evidence is scarce in healthy, middle-aged population. We assessed the association between physical activity and inflammatory biomarkers, including high sensitivity (hs) C-reactive protein, interleukin (IL)-1α, -1β, and -6, tumor necrosis factor (TNF) -α and -β, and monocyte chemotactic protein (MCP) -1 and -3. Functional and leisure-time physical activity was assessed by the International Physical Activity Questionnaire. Inflammatory biomarkers were measured by multiplex enzyme-linked immunosorbent assay. Compared with highly physically active participants based on total metabolic equivalent of task, the most sedentary group had significantly higher odds ratio and [95% confidence interval] for ≥75th percentile of TNF-α (1.64 [1.10–2.44]), TNF-β (1.50 [1.09–2.07]), IL-1β (2.14 [1.49–3.09]), hsIL-1β (1.72 [1.15–2.58]), IL-6 (1.84 [1.24–1.73]), hsIL-6 (2.05 [1.35–3.12]), and MCP-1 (1.91 [1.28–2.87]) levels. Results for IL-1α and MCP-3 were inconsistent, as the least active group had lower odds for above the median IL-1α (0.65 [0.49–0.95]) and MCP-3 (0.71 [0.54–0.93]) yet higher odds for ≥75th percentile IL-1α (2.36 [1.63–3.42]) and MCP-3 (2.44 [1.63–3.64]) levels. Based on duration of moderate-to-vigorous physical activity, sedentary participants had significantly higher odds for above median (1.40 [1.13–1.73]) and ≥75th percentile (1.33 [1.00–1.77]) IL-1β compared with those fulfilling the guideline recommendation. Subgroup analyses showed minimal sex differences. Routine inflammatory assessment may help to achieve primordial prevention of cardiovascular and metabolic diseases.

Abstract des Autors

L’activité physique, documentation à l’appui, prévient le processus inflammatoire; pourtant, les données probantes sont rares dans la population d’âge moyen en bonne santé. Nous évaluons l’association entre l’activité physique et les biomarqueurs inflammatoires, y compris la protéine C-réactive de haute sensibilité (« hs »), l’interleukine (« IL ») -1α, -1β, -6, le facteur de nécrose tumorale (« TNF ») -α, -β et la protéine chimiotactique des monocytes (« MCP ») -1, -3. L’activité physique fonctionnelle et de loisir est évaluée au moyen du Questionnaire international sur l’activité physique. Les biomarqueurs inflammatoires sont mesurés par dosage immuno-enzymatique multiplex. Comparativement aux participants très actifs physiquement sur la base de l’équivalent métabolique total de la tâche, le groupe le plus sédentaire présente un rapport de cotes et un [intervalle de confiance à 95 %] significativement plus élevés pour ≥ 75e centile des concentrations de TNF-α (1,64 [1,10–2,44]), TNF-β (1,50 [1,09–2,07]), IL-1β (2,14 [1,49–3,09]), hsIL-1β (1,72 [1,15–2,58]), IL-6 (1,84 [1,24–1,73]), hsIL-6 (2,05 [1,35–3,12]) et MCP-1 (1,91 [1,28–2,87]). Les résultats pour l’IL-1α et le MCP-3 sont incohérents, car le groupe le moins actif présente des cotes plus faibles pour des cotes supérieures à la médiane IL-1α (0,65 [0,49-0,95]) et MCP-3 (0,71 [0,54–0,93]), mais des cotes plus élevées pour les concentrations ≥ 75e percentile d’IL-1α (2,36 [1,63–3,42]) et de MCP-3 (2,44 [1,63–3,64]). Sur la base de la durée de l’activité physique modérée à vigoureuse, les participants sédentaires présentent des cotes significativement plus élevées pour l’IL-1β au-dessus de la médiane (1,40 [1,13–1,73]) et ≥ 75e centile (1,33 [1,00–1,77]) par rapport à ceux qui se conforment aux recommandations des directives. Les analyses de sous-groupes révèlent des différences minimes entre les sexes. Une évaluation régulière de l’inflammation peut aider à prévenir primordialement des maladies cardiovasculaires et métaboliques. [Traduit par la Rédaction]