Abstract

Introduction: The aim of this study was to observe the physiological effects during exposure to high altitude on adolescents during an expedition to Kun 7087 m. Synthesis of the facts: The measurement of arterial oxygen saturation (SpO2), blood pressure (BP) and heart rate (HR) and Lake Louise score (LLS) evaluating the acute mountain sickness (AMS) are made in two teenage boys (14 and 17 years old), and four adults staying for 25 days over 3500 m. Result: Four people showed a LLS ≥ 3 and two a LLS > 5 confirming severe AMS. SpO2 was lower in adolescents than in adults (mean SpO2: 85% vs. 87%, range 60–93%). Adolescents were sick earlier on, at the altitude of 6340 m. At 5500 m, the younger teen contracted severe AMS, causing him to descend under treatment. Mean SBP: 124 vs. 121 mmHg, mean DBP: 74 vs. 77 mmHg and mean FC: 87 vs. 75 bt/min were higher in adolescents and not correlated with symptoms of AMS. The prevalence of AMS was 66%. Conclusion: This study shows the need to combine suitable simple physiological data to be performed on site in order to improve the prevention of AMS in adolescents during trekking ascents in high altitude conditions and should be confirmed by a study of a larger number of subjects. Verf.-Referat

Abstract

Introduction: Le but de cette étude est d’observer les effets physiologiques d’une exposition à la haute altitude chez l’adolescent au cours d’une expédition au Kun 7087 m. Synthèse des faits: La mesure de la saturation artérielle en oxygène (SpO2), de la pression artérielle (PA), de la fréquence cardiaque (FC) et le score de Lake Louise (LLS) évaluant le mal aigu des montagnes (MAM) sont réalisés chez 2 garçons adolescents de 14 et 17 ans, et 4 adultes, séjournant pendant 25 jours au-dessus de 3500 m. Résultats: Quatre membres présentaient un LLS ≥ 3 et pour deux membres un LLS > 5 confirmant un MAM sévère. La SpO2 était plus basse chez les adolescents que chez les adultes (SpO2 moyenne : 85 % vs 87 %, range 60–93 %). Les adolescents étaient plus malades en début de séjour et à l’altitude de 6340 m. À 5500 m, le plus jeune adolescent présentait un MAM sévère, obligeant à la descente sous traitement. Les mesures de PAS moyenne : 124 vs 121 mmHg, PAD moyenne : 74 vs 77 mmHg et de FC moyenne : 87 vs 74 bt/min n’étaient pas corrélées aux symptômes de MAM et étaient plus élevées chez les adolescents. La prévalence du MAM était de 66 %. Conclusion: Cette étude révèle la nécessité de combiner un profil d’ascension approprié à des données physiologiques simples à réaliser sur le terrain dans le but d’améliorer la prévention du MAM chez l’adolescent, au cours de voyage en altitude et devra être confirmé par une étude sur un plus grand nombre de sujet. Verf.-Referat