Exercice physique et cinétique glycémique chez l’adolescent atteint de diabète de type 1 à Brazzaville (Congo)

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Bibliographische Detailangaben
Deutscher übersetzter Titel:Auswirkungen von körperlichem Training auf die Blutglukosekonzentration bei Teenagern mit Typ-1-Diabetes in Brazzaville (Kongo)
Englischer übersetzter Titel:The effects of physical exercise on blood glucose kinetics concentrations in teenagers with type 1 diabetes mellitus in Brazzaville (Congo)
Autor:Mabiala Babela, J.R.; Missambou Mandilou, S.V.; Bouenizabila, E.; Ollandzobo Ikobo, L.C.; Nika, E.R.; Massamba, A.; Senga, P.
Erschienen in:Science & sports
Veröffentlicht:33 (2018), 2, S. 98-105, Lit.
Format: Literatur (SPOLIT)
Publikationstyp: Zeitschriftenartikel
Medienart: Elektronische Ressource (online) Gedruckte Ressource
Sprache:Französisch
ISSN:0765-1597, 1778-4131
DOI:10.1016/j.scispo.2017.08.009
Schlagworte:
Online Zugang:
Erfassungsnummer:PU201806003701
Quelle:BISp

Abstract des Autors

Objective: To appreciate the influence of the physical exercise, age and nutritional status on blood glucose concentrations in teenagers with type 1 diabetes mellitus (T1DM). Material and methods: Cross-sectional and case-control study, including 29 children and adolescents with T1DM and 29 non-diabetic aged from 10 to 19 years. All patients were subjected to a physical exercise on cycloergometer, until exhaustion. Blood glucose was measured before, at the end of exercise, and during the recovery phase. In patients with T1DM, no insulin adjustments were made prior to exercise. Results: Before exercise, the mean blood glucose concentrations were statistically identical in males and females with T1DM: 1.51 g/L vs 1.41 g/L, independently to the age group. During the exercise session, an increase of blood glucose in both groups was noted, more significantly in patients with T1DM: 32% vs 60% (P < 0.001). After the effort phase, blood glucose dropped more quickly up to 2 minutes’ post-exercise among patients with diabetes compared to the controls. This decrease of blood glucose was noted between the 2nd and the 8th minutes in both groups, the decrease being more evident in TIDM patients. On the other hand in the control group the increase of blood glucose remained up to 2 minutes, reaching the threshold of 1.4 g/L. However, during and after exercise in both groups blood glucose kinetics was identical independently to age group. Nevertheless, it was observed that blood glucose concentrations were higher in subjects aged 15–19 years compared to those aged 10–14 years during exercise and at 6 minutes in the period of recovery. Lastly, baseline blood glucose was lower (P < 0.05) in children with normal nutritional status than in undernourished, the same notice was made at the end of exercise (1.44 ± 0.24 g/L vs 1.55 ± 0.15 g/L) and even in post-exercise (1.41 ± 0.16 g/L vs 1.61 ± 0.15 g/L). Conclusion: In the absence of any prior adjustment of insulin therapy in patients with T1DM, the glucose lowering effect of physical exercise appears to be related to nutritional status, which should favor in the case of undernutrition a greater action of the hyperglycemic counter-regulation hormones. Therefore, the glycemic control is not significantly impaired, and this effect of physical exercise on blood glucose should not justify a ban of physical activity in these young patients, given also the benefits that physical exercise provides for their health. However, consideration should be given to child's perfect balance of blood glucose, age, dietary balance and nutritional status when choosing the type of physical exercise and especially its intensity. This requires a multidisciplinary team in the management of teenagers with diabetes.

Abstract des Autors

Objectif: Apprécier l’influence de l’effort physique, de l’âge et de l’état nutritionnel sur la cinétique de la glycémie chez l’adolescent atteint de diabète de type 1. Matériel et méthodes: Étude transversale, cas-témoins, incluant 29 adolescents atteints de diabète de type 1 (DT1) et 29 non-diabétiques âgés de 10 à 19 ans. Tous les patients ont été soumis à un exercice physique sur cycloergomètre, jusqu’à épuisement. Les glycémies avant, en fin d’effort, et pendant la phase de récupération ont été mesurées. Chez les patients atteints de DT1, l’épreuve d’effort n’a pas été précédée d’un ajustement préalable de la dose d’insuline. Résultats: Avant l’épreuve deffort, les valeurs moyennes de la glycémie étaient statistiquement identiques entre les garçons et les filles atteints de DT1 : 1,51 g/L vs 1,41 g/L, quelle que soit la tranche d’âge. Pendant l’effort, une augmentation de la glycémie dans les 2 groupes était notée, plus significativement chez les patients DT1 : 32 % vs 60 % (p < 0,001). Après effort, la glycémie diminuait plus rapidement jusqu’à 2 minutes post-exercice chez les patients DT1 comparés aux témoins. Cette baisse de la glycémie était observée de 2 à 8 minutes dans les deux groupes, la décroissance étant plus nette chez les DT1. En revanche chez les témoins la croissance de la glycémie demeurait jusqu’à 2 minutes, pour atteindre le seuil de 1,4 g/L. Toutefois, la cinétique de la glycémique pendant et après effort était identique dans les 2 groupes quelle que soit la tranche d’âge. Néanmoins, les valeurs de la glycémie étaient plus élevées chez sujets de 15–19 ans que chez ceux âgés de 10–14 ans pendant l’effort et à 6 minutes pendant la période de récupération. Enfin, la glycémie de base était plus basse (p ˂ 0,05) chez les enfants à corpulence normale que chez ceux présentant un déficit nutritionnel ; il en était de même en fin d’effort (1,44 ± 0,24 g/L vs 1,55 ± 0,15 g/L) et en post-exercice (1,41 ± 0,16 g/L vs 1,61 ± 0,15 g/L). Conclusion: En l’absence d’ajustement préalable de l’insulinothérapie chez le patient atteint de DT1, l’importance de l’effet hypoglycémiant de l’exercice physique semble influencée par l’état nutritionnel, qui doit favoriser en cas de dénutrition une action plus importante des hormones de contre-régulation hyperglycémiantes. Cependant, l’équilibre glycémique n’est pas fortement perturbé et cet effet de l’exercice physique sur la glycémie ne devrait pas du tout justifier une interdiction de l’activité physique chez ces jeunes patients, compte tenu des bénéfices que celle-ci procure par ailleurs pour leur santé. Toutefois, il faudrait tenir compte du parfait équilibre de la glycémie, de l’âge et de l’équilibre diététique et de l’état nutritionnel de l’enfant dans le choix du type d’exercice physique et surtout de son intensité. Ceci impose une nécessaire collaboration multidisciplinaire dans la prise en charge de l’adolescent atteint de diabète.