Abstract

Aims: Women basketball has increased in competitiveness, and more contacts are currently experienced by players. The purpose of this study was to determine the incidence and characteristics of injuries within an elite woman's basketball team in France, in order to define preventive strategies. Materials and methods: In this prospective study over nine months, injuries have been defined and obtained according to the method developed by the International Olympic Committee. Results: The total incidence of injuries was 11.3/1000 h of exposure, with 8.3/1000 h of exposure during training and 144.0/1000 h of exposure during competition (48.3/1000 athletes-exposure). The lower limbs were most affected (58.9%) with thigh muscle lesions (13.7%) and ankle sprains (11.8%) being the most frequent. Contact injuries were the most frequent (33.3%). Fifty_one percent of injuries caused a time-loss, 73.1% of these injuries were minor (< 3 days), the time-loss mean was 10.8 ± 18.9 days per injury. Conclusion: This epidemiological study, which used a prospective and rigorous methodology, will allow us to determine preventive strategies for injuries, focused on the most frequent and/or most severe injuries. These preventive strategies could be isokinetic knee flexors and extensors evaluation, lower limb muscle strengthening of the lower limbs and ankle proprioception. Verf.-Referat

Abstract

Objectifs: Le basketball féminin est un sport de plus en plus compétitif, engendrant une augmentation des contacts. Le but de cette étude était de déterminer l’incidence et les caractéristiques des blessures au sein d’une équipe française de basketball de haut niveau, afin de définir des stratégies préventives. Matériels et méthodes: Dans cette étude prospective sur neuf mois, les blessures ont été définies et recueillies selon la méthode développée par le Comité international olympique. Résultats: L’incidence totale des blessures était de 11,3/1000 h de pratique, avec 8,3/1000 h de pratique durant l’entraînement et 144,0/1000 h de pratique en compétition (48,3/1000 athlètes-exposés). Les membres inférieurs étaient les plus touchés (58,9 %) avec les lésions musculaires de cuisse (13,7 %) et les entorses de cheville (11,8 %). Les traumatismes par contact étaient les plus fréquents (33,3 %). Cinquante et un pour cent des blessures engendraient un arrêt sportif, 73,1 % de ces blessures étaient mineures (< 3 jours), la moyenne d’arrêt était de 10,8 ± 18,9 jours par blessure. Conclusion: Cette étude, utilisant une méthodologie prospective et rigoureuse, nous permet d’envisager des orientations de stratégies de prévention des blessures, centrées sur les blessures qui se sont avérées être les plus fréquentes et/ou les plus graves. Ces stratégies de prévention pourront être des bilans isocinétiques des fléchisseurs et extenseurs du genou, le renforcement musculaire des membres inférieurs et la proprioception de cheville. Verf.-Referat