Cholestérol, sport et statines

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Deutscher übersetzter Titel:Cholesterin, Sport und Statine
Autor:Rabaeus, Mikael
Erschienen in:Schweizerische Zeitschrift für Sportmedizin und Sporttraumatologie
Veröffentlicht:60 (2012), 4, S. 150-152, Lit.
Format: Literatur (SPOLIT)
Publikationstyp: Zeitschriftenartikel
Medienart: Elektronische Ressource (online) Gedruckte Ressource
Sprache:Französisch
ISSN:1022-6699, 1422-0644
Schlagworte:
Online Zugang:
Erfassungsnummer:PU201302000939
Quelle:BISp

Abstract

Cholesterol has a long-standing position as a major cardiovascular risk factor. The lowering of the “normal” lipid levels has led to an increasing number of people being proposed a statin treatment in a setting of primary prevention, even in low-risk individuals such as physically very active people or even athletes. Several factors speak against such an attitude: cholesterol has no predictive value when the risk is corrected for physical activity; being physically very active decreases the c-v risk by a factor 2 to 3, meaning that such an individual is by all standards at very low risk, a population where lipid-lowering is of no use; finally, he is more susceptible to develop muscular pains and/or asthenia, well-known secondary effects of statins, wich can interfere with sports, leading to y paradoxically increased risk. Therefore, for as long as the level of physical activity can be established as high, prescribing statins should not be envisaged in this population. It is more important that the physician tries to intervene with the athletes on dietary and pharmacological issues that are liable to increase the c-v risk. Verf.-Referat

Abstract

Le cholestérol a acquis une position privilégiée comme facteur de risque cardiovasculaire majeur. Dans le contexte d’une prévention primaire, l’abaissement des niveaux «normaux» de lipides amène à proposer un traitement de statines à un nombre croissant de personnes, y compris à faible risque, comme les individus physiquement très actives, voire des athlètes. Plusieurs facteurs parlent contre une telle attitude: le taux de cholestérol n’a pas de valeur prédictive quand le risque est corrigé pour le degré d’activité physique; être très actif diminue le risque c-v d’un facteur 2 à 3, signifiant que ces individus sont selon tous les critères à très bas risque, une population pour laquelle un traitement d’hypolipémiant n’a aucune utilité; finalement, un sportif est plus susceptible de développer des myalgies et/ou de l’asthénie, effets secondaires bien connus des statines et qui risquent d’interférer avec l’activité physique. Ce dernier point va conduire à un risque paradoxalement augmenté. Dès lors, pour autant que le niveau d’activité physique peut être établi comme élevé, la prescription de statines ne doit pas être envisagé chez le sportif. Il est plus important que le médecin intervienne auprès des athlètes sur d’autres questions alimentaires et/ou pharmacologiques susceptibles d’augmenter le risque c-v. Verf.-Referat