Coût énergétique de la course en montée et en descente chez les coureurs entraînés pour la course de montagne

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Bibliographische Detailangaben
Deutscher übersetzter Titel:Energieverbrauch des Ausdauersportlers während seiner Bergläufe und bei Laufwettbewerben in den Bergen
Autor:Praz, Caroline; Jagdeep, Steve; Praz, Manu; Deriaz, Olivier
Erschienen in:Schweizerische Zeitschrift für Sportmedizin und Sporttraumatologie
Veröffentlicht:59 (2011), 1, S. 40-44, Lit.
Format: Literatur (SPOLIT)
Publikationstyp: Zeitschriftenartikel
Medienart: Elektronische Ressource (online) Gedruckte Ressource
Sprache:Französisch
ISSN:1022-6699, 1422-0644
Schlagworte:
Online Zugang:
Erfassungsnummer:PU201107006274
Quelle:BISp

Abstract

Running performance is mainly influenced by the maximum oxygen consumption (V
O2max), the VO2max fraction that can be maintained during a given exercise duration and the energetic cost. Between elite runners, the greatest interindividual differences are observed for this last parameter. For some of these runners, it would be a great optimization potential. Many factors influence the energetic cost of running. We have tried to know if the training run profile has an influence on the cost.We compared 2 groups of runners: a group of fell runners (n = 10) and a group of road or track runners (n = 10). Treadmill tests horizontal, uphill and slighty downhill with indirect calorimetry, anthropometric measurements, were performed to characterize the 2 groups. Energetic cost was determined with the measure of oxygen consumption. When they ran horizontally, fell runners were more economical with low running speed but the difference between the 2 groups became narrower when they accelerated, and finally there was no difference any more at higher running speeds. For down- and uphill running the efficiency against gravity of the fell runners was greater but again only for very low speed. So it appears that a fell running training brings some energetic improvement that allows to run faster with the same energy expenditure for slow running speed. Verf.-Referat

Abstract

La performance en course à pied est principalement influencée par la consommation maximale d’oxygène (VO2max), la fraction de la VO2max pouvant être maintenue pendant une durée donnée et par le coût énergétique. Entre les coureurs d’élite, les plus grandes différences interindividuelles sont observées pour ce dernier paramètre. Celui-ci offrirait à certains d’entre eux un grand potentiel d’amélioration. Quantité de facteurs influencent le coût énergé-tique. Nous avons cherché à savoir si le type de terrain sur lequel un sportif s’entraîne a un effet sur le coût. Nous avons comparé 2 groupes: un groupe de coureurs de montagne (n = 10) et un de coureurs de plat (n = 10). Des tests de course sur tapis roulant à plat, en montée et en légère descente avec calorimétrie indirecte, des mesures anthropométriques, ont permis l’analyse des différences physiologiques entre les groupes. Leur coût énergétique a été calculé en mesurant leur consommation d’oxygène.Nous avons constaté que les coureurs de montagne étaient plus économiques à plat lorsque la vitesse était basse, mais que cette différence entre les groupes diminuait jusqu’à disparaître lorsque la vitesse augmentait. En pente, leur rendement contre la gravité était plus élevé mais, à nouveau, uniquement pour des vitesses lentes. Il apparaît donc que l’entraînement en course de montagne confère des avantages énergétiques, par une amélioration du coût, et permet donc de courir plus vite pour la même dépense énergétique pour des courses lentes. Verf.-Referat